Le crowdfunding immobilier est un concept relativement nouveau. La première plateforme permettant ce type d’investissement est née aux États-Unis vers 2010.
Depuis, ce mode d’investissement connaît une croissance rapide. Après une année déjà record en 2021, le montant des fonds collectés en 2022 a dépassé le milliard d’euros, avec un rendement toujours au-dessus des 9 %.
Cette méthode d’investissement permet aux particuliers de financer des projets immobiliers, tels que la construction ou la rénovation de biens immobiliers, en mettant en commun leur capital.
Dans cet article, nous allons examiner en détail ce qu’est le crowdfunding immobilier, comment cela fonctionne, les risques associés à ce type d’investissement, les types de projets financés et les rendements qu’il est possible d’obtenir.
En quoi consiste le crowdfunding immobilier ?
Le crowdfunding immobilier est une forme de financement participatif qui permet à plusieurs investisseurs de financer des projets immobiliers.
Des plateformes mettent en relation les investisseurs avec les porteurs de projets.
Il s’agit généralement de marchands de biens ou de promoteurs immobiliers qui ont besoin de financement pour réaliser leurs projets.
Le porteur de projet établit un plan de financement détaillé pour son projet et fixe un montant minimum et maximum de financement.
Il soumet ensuite son projet à une plateforme de crowdfunding. Celle-ci décide, après analyse, de le proposer ou non à ses investisseurs inscrits sur cette plateforme.
Les investisseurs peuvent investir dans le projet à partir d’un montant minimum, et le projet est financé lorsque le montant minimum de financement est atteint.
En échange de leur investissement, les investisseurs perçoivent des intérêts dont le montant est fonction de la réussite du projet.
En 2022, le taux de rendement moyen était de 9,49%.
Pourquoi les porteurs de projets ont besoin du crowdfunding immobilier ?
Les raisons pour lesquelles les marchands de biens et les promoteurs font appel au crowdfunding immobilier plutôt qu’à un établissement bancaire sont multiples.
Tout d’abord, les banques sont de plus en plus frileuses à prêter aux marchands de biens.
Lorsqu’elles le font, les banques demandent entre 15 et 30% d’apport au porteur de projet.
Pour réunir cette somme, le porteur de projet complète parfois son apport personnel par un financement en crowdfunding.
Cela lui permet de maximiser son effet de levier (en comparaison avec le fait qu’il aurait dû financer cet apport demandé avec ses deniers personnels) et de potentiellement investir sur plusieurs projets simultanément au lieu de devoir attendre plusieurs mois pour enchaîner les opérations.
Qui plus est, les bonnes opportunités immobilières doivent parfois être saisies extrêmement rapidement pour se concrétiser. Dans ce cas, réunir les fonds nécessaires le plus vite possible peut être primordial pour concrétiser la vente rapidement.
Or, les établissements bancaires peuvent parfois nécessiter plusieurs mois avant de donner un accord à un porteur de projet.
Sur les plateformes de crowdfunding, les équipes en charge de l’analyse des projets sont souvent beaucoup plus agiles. Ainsi, une réponse peut être donnée sous quelques jours ou sous quelques semaines. C’est un des gros atouts des plateformes de crowdfunding.
Cet article est issu d’information initialement publiée sur le blog Discutons Immo